Royan Coaching

Chaque saison est essentielle. Reconnectons-nous à ce principe et à notre vraie nature. 

 

" Le mot d'ordre pour l'automne est la gratitude. Les récoltes arrivent à leur terme, on profite encore de l'abondance estivale et on admire tout ce qu'on a réussi à accomplir lors des derniers mois. "

" Dans le cycle lunaire, l'automne ressemble beaucoup à la transition de la pleine lune au troisième quart. On sort d'un grand sommet d'énergie (l'été), pour tranquillement se tourner vers l'intérieur. L'automne marque l'approche de la période de noirceur, qui durera les six prochains mois. "

" En revanche, avant de plonger dans l'introspection et la contemplation, il y a encore à faire !

Premièrement, remercier. L'automne a toujours été le moment où l'on se rassemble pour remercier la Terre et mère Nature de toute l'abondance offerte au cours des derniers mois. On en profite pour souligner la fragilité de la vie - sans cette abondance, on ne pourrait survivre aux mois à venir - et remarquer à quel point il est bon d'être ici, sur terre. "

 

 

" En automne, les festivités sont moins exubérantes qu'au printemps et à l'été. On se rassemble pour faire des offrandes, pour exécuter les dernières tâches avant la période froide, mettre la main à la pâte avant le repos bien mérité. Le début de l'automne est la dernière effervescence avant le calme de l'hiver. "

" Puis, dès qu'arrive octobre, c'est l'heure du retour à l'intérieur, autant physique que mental. On a envie de cocooning, de boissons chaudes, de se lover dans les couvertures, de journées de lecture. "

 

" Si, au printemps, on éprouve le désir irrépressible d'aller à l'extérieur, à l'automne, c'est à l'intérieur que tout se passe.

Si le printemps est la transition vers la lumière, l'automne est celle vers la noirceur. Tout se calme, tout s'apaise. On commence à ralentir le rythme et on entre dans un moment d'introspection et de réflexion sur nos six derniers mois, sur ce qu'on est prête à laisser aller - ce qui nécessite repos et ralentissement. 

Durant les saisons de lumière, la vie va plus vite, on est occupé, on est mû par davantage d'énergie et ce n'est pas le meilleur temps de l'année pour une introspection. Avec le rythme qui s'atténue, on vient créer de l'espace dans notre vie, nos horaires, notre tête, notre coeur,... ce qui nous permet de prendre le temps de réfléchir. "

• Comment ont été mes six derniers mois ?
• Suis-je vraiment heureuse ? 
• Qu'est-ce qui ne sert pas la meilleure version de moi-même actuellement ? 
• De quoi faut-il que je me déleste ? 
• De quoi ai-je envie ? 

 

" Ces réflexions ne sont jamais simples à mener et il faut être dans le bon état d'esprit pour y parvenir, avec douceur et absence de jugement envers soi. Il faut aussi accepter de plonger dans sa noirceur, ce que l'on rechigne d'ordinaire à faire. "

" Notre société prône beaucoup la lumière, qui est magnifique, j'en conviens. Mais tout ne peut pas être que positif ou ascendant. On doit également explorer par moments nos bas-fonds, où l'on avoue nos faiblesses, qui sont normales et humaines. "

" L'automne est signe de laisser-aller, comme les feuilles qui tombent. Pour identifier quelles feuilles nous sommes prêtes à laisser tomber, il faut prendre le temps de le décider, puis de le faire.

C'est en partie ce qui se produit lorsqu'on se retrouve acculée au pied du mur, quand on n'a plus le chois de faire face à nos démons intérieurs. Ce qui est souvent accompli avec honte, en cachette.

"Il ne faudrait surtout pas que les autres sachent que j'ai mes moments de faiblesse." Je ne sais pas d'où vient cette honte de ne pas être parfaite. J'espère que vous ne la ressentez pas : il est normal, humain et même sain de vivre des remises en question et de faire des erreurs.

L'automne est la saison de la mort figurée, avec Samhain (le 1er novembre), la nature se retire, se laisse mourir en apparence, pour mieux renaître le printemps suivant. Il en va de même pour nous.

Alors, l'automne prochain, demandez-vous : que seriez-vous prête à laisser mourir pour mieux renaitre et vivre au printemps ? "

 

 

Extraits tirés du Grand Livre du Féminin Sacré, de Josée-Anne Sarazin-Côté (2019)